Contexte
« … avec une bonne formation initiale et un bon coaching, je suis certain que plus de 95 % des personnes autistes pourraient trouver leur place dans le monde du travail. Elles pourraient exercer tous les types de métiers… A l'exception peut-être du marketing ! »1 Joseph Schovanec, philosophe et écrivain.
A l'heure actuelle, moins de 1 % des personnes avec un TSA ont accès à un emploi. Cette problématique de l'insertion professionnelle rassemble les personnes concernées, leur famille et les professionnels qui souhaitent voir évoluer positivement les réponses apportées en termes d'emploi et de formation dans une continuité des parcours.
Le rapport, de mars 2027, concernant l'accès à l'emploi et à l'enseignement supérieur des personnes avec autisme de Joseph Schovanec pointe une situation très préoccupante : l'insertion professionnelle des personnes avec TSA est peu ou pas effective, et de nombreuses personnes seraient sans emploi car autistes mais non diagnostiquées comme telles.
Josef Schovanec évoque de multiples initiatives locales ainsi que des modèles fonctionnant à l'étranger, qu'il appelle à adapter au système français. Ses recommandations s'articulent notamment autour de cinq axes principaux : combattre les représentations négatives de l'autisme, faciliter l'accès aux études secondaires et supérieures, adapter et réformer les stages et la formation professionnelle, faciliter l'inclusion professionnelle des personnes autistes, et faire émerger un centre national dédié à la connaissance de l'autisme et de ses spécificités.